
Les Ateliers Nationaux POPSU Transitions, organisés à l’échelle nationale, mettent en dialogue les plateformes sur les thématiques qu’elles partagent, liées aux transitions. Ils visent à développer la dimension comparative non seulement entre les travaux de recherche et les actions opérationnelles, mais aussi entre les divers contextes métropolitains français.
La transition socio-écologique suppose que l’ensemble des citoyens et citoyennes en soit partie prenante et qu’elle réponde à une exigence de justice sociale quant à l’effort demandé à chacun et chacune. Cette question est assez peu traitée par les plateformes et globalement moins présente dans les travaux de recherche. C’est pourquoi il a été décidé d’en faire le thème d’un des ateliers nationaux afin de la réintroduire et de la mettre à l’agenda de nos travaux.
Cette séance introductive s’est déroulée autour des conférences croisées de Jean-Baptiste Comby, sociologue, maître de conférences à l’Université de Nantes, chercheur au CENS et auteur de l’ouvrage : « Écolos, mais pas trop... : Les classes sociales face à l'enjeu environnemental » (2024), et d’Hadrien Malier, sociologue, maître de conférences en sociologie à l’Université de Strasbourg et auteur de la thèse « Populariser l'écologie, éduquer les classes populaires ? : ethnographie critique d'interventions publiques et militantes en France et en Argentine » (2022).
La première intervention, par Jean-Baptiste Comby, a ainsi porté sur le sujet des métamorphoses de la question écologique et des incidences des politiques de transitions dans un contexte social inchangé. La seconde, par Hadrien Malier, « sensibiliser les « quartiers sensibles » », a abordé le sujet des politiques de transitions comme vecteurs de reproduction des hiérarchies sociales. Ces deux interventions ont été complétées par une discussion collective avec les participants.