Les politiques écologiques et sociales mises en œuvre par la métropole dijonnaise depuis 20 ans, ont visé l’amortissement des chocs climatiques. Afin de renforcer les ambitions en la matière, Dijon Métropole et la ville ont mis en place une nouvelle direction générale déléguée à la transition climatique. Par ailleurs, la mise en place d’un nouveau PCAET a permis le renforcement de deux dimensions : l’alimentation durable et la préservation de la biodiversité.
La problématique centrale de la plateforme sera de questionner le dialogue entre l’évolution des politiques publiques, d’une part, et l’évolution des modes de vie, d’autre part. L’hypothèse est que la circularité entre ces deux domaines contribue à une mise en œuvre efficace des politiques métropolitaines de transition.
Ce premier axe empruntera l’entrée de l’écologie ordinaire et du quotidien pour questionner la place et le rôle de l’intervention sociale selon l’objectif de l’émergence d’une ingénierie des transitions socio-écologiques. Comment les relations entre habitants, entreprises et collectivités publiques s’organisent et contribuent à renouveler les articulations entre initiatives de la société civile et politiques publiques ? Dans cette perspective, cet axe se concentrera sur l’écriture pour que les habitants racontent leur rapport au quartier et ainsi les aide à mieux se représenter les transitions à venir. Enfin dans le but de développer les modes actifs, un travail de mesure et de cartographie de la marchabilité en ville en lien avec l’environnement urbain et les initiatives politiques sera effectué.
Ce second temps s’attachera à identifier les aspirations écologiques des habitants des zones pavillonnaires, soit aussi à sensibiliser à la complexité des transitions à opérer dans un jeu métropolitain pluriel, multidimensionnel et interactionnel. Les transitions dans les lieux d’habitat seront aussi saisies par la biodiversité, et dans cet axe précisément par une étude de l’influence de l’urbanisation sur les oiseaux, sur la base d’un dispositif de nichoirs déployé sur du foncier public et des jardins attenants à des pavillons. Les familles qui y vivent, impliquées dans une recherche participative, feront l’objet d’observations croisées entre écologues et sociologues. Outre l’étude de l’influence de l’urbanisation sur la population des mésanges, il s’agira de considérer le rapport aux mésanges comme un analyseur plus global du rapport de ces habitants à la nature et à sa gestion/conservation.
Cet axe aura pour objectif d’analyser comment les lieux culturels situés dans des spatialités différentes (urbaines et périurbaines) prennent en compte les nouvelles orientations d’utilité écologique ou sociale, et comment ces dernières influent sur leurs pratiques, l’organisation et l’offre dans les métropoles. Cette analyse vise également à inventorier ce qui change aujourd’hui dans la conception et la mise en œuvre des lieux culturels choisis pour leur dimension emblématique.
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