Pour cette nouvelle participation du Grand Lyon aux programmes POPSU, la plateforme emprunte le chemin des reconversions. Au travers du recyclage des fonciers déjà urbanisés, de la rénovation des bâtiments existants, de la redynamisation des centres anciens ou encore au travers de la requalification des zones d’activités et des zones commerciales, la reconversion des espaces métropolitains est en effet au cœur de la transition. Elle concerne aussi bien l’environnement urbain bâti que les espaces non bâtis, dont il s’agit d’améliorer la biodiversité, les capacités vivrières ou la couverture végétale.
La problématique générale de la plateforme lyonnaise porte sur l’idée de « reconversion », comprise non pas dans son sens habituel mais mobilisée pour traiter des réponses à la crise du climat, dans le sens d’une « transformation des activités d’un territoire en vue de son adaptation à un nouvel environnement ». Le qualificatif « métropolitaines » est quant à lui entendu au sens géographique et fonctionnel du terme, renvoyant à des territoires larges en vue d’intégrer la question périurbaine. La plateforme a été lancée le 18 octobre 2023 avec une journée d’échange sur la biorégion et les usages opérationnels de cette notion. Le programme de travail s’articule autour de quatre axes.
Depuis les années 2000, la transformation des zones d’activités (ZA) et des zones d’activité économiques (ZAE) périurbaines constitue un axe de réflexion et de réalisation majeur dans les politiques d’aménagement. Cependant, leurs mutations et restructurations restent peu étudiées. L’enquête portera sur ces évolutions pour en révéler les potentialités et contraintes, en lien avec les enjeux de la transition écologique et du développement économique.
Les villes petites et moyennes constituent des lieux centraux pour l’aménagement des aires métropolitaines. Comment (mieux) organiser les relations et surtout les coopérations entre ces centralités et la métropole de Lyon ? Pour y répondre, cet axe étudiera le point de vue d’acteurs et habitants de villes petites et moyennes concernées par des actions de reconversion.
Dans le cadre de la politique des sols et du plan nature de la métropole de Lyon, une attention particulière sera portée au modèle de l’agriculture régénérative, aux possibilités de renaturation des sols considérés comme artificiels ainsi qu’aux jardins des espaces résidentiels. Jusqu’à présent essentiellement considérés pour leurs qualités paysagères, ces espaces se présentent comme de nouveaux creusets à investir pour la transition écologique des métropoles.
Dans ce partenariat avec les métropoles de Rouen et de Strasbourg, deux questionnements sont particulièrement importants pour la métropole de Lyon : l’intégration du port de Lyon Edouard Herriot au reste de la ville et le rôle des fleuves dans les reconversions métropolitaines imposées par le changement climatique.
Équipes
Mobilisation d’une quinzaine d’acteurs (services, Scot, Inter-Scot, …) au lancement de la démarche.
Partenaires
Relations horizontales avec les plateformes de Rouen et Strasbourg sur la thématique fluviale Echange à l’échelle de la région Auvergne-Rhône-Alpes Partenariat avec l’Agence d’urbanisme de l’aire métropolitaine lyonnaise (UrbaLyon)