Sud-Est
Sud-Ouest
Territoires ultramarins
Nord-Ouest
Nord-Est
[En]quêtes d’images et d’imaginaires pour une petite ville en résilience : le cas du Teil
La commune de Le Teil, en Ardèche, est concernée par plusieurs projets d’aménagement particulièrement importants : projet « cœur de ville », « Petite ville de demain », déviation de la route nationale, projet partenarial d’aménagement suite au séisme de 2019, projet d’élaboration d’un nouveau PLU. Dans ce contexte, la recherche-action a pour but de questionner les récits sur Le Teil à partir des images et imaginaires produits par ses habitants et ses acteurs, et de saisir en quoi ces récits peuvent servir à alimenter les projets en cours et le projet de territoire.
La commune de Le Teil constitue l’un des pôles urbains structurant du Sud-Est de l’Ardèche, inscrit au sein de l’aire urbaine de Montélimar (Drôme) dans l’axe de la vallée du Rhône. Après avoir connu un léger déclin démographique, la commune a enregistré une augmentation sensible de sa population sur la période récente et se caractérise par une population jeune. Malgré le déclin des activités traditionnelles et industrielles, sa situation de porte d'entrée de l'Ardèche méridionale à proximité de l’A7, fait de la commune un lieu de passage et demeure, à son échelle, un pôle de services publics, commercial et économique important. La commune doit cependant répondre à différentes problématiques en matière d’aménagement dont celle de son contournement routier (axe de la RN 102 vallée du Rhône - centre Ardèche), celle liée aux difficultés rencontrées par son centre-ville et celle, particulièrement importante, de sa reconstruction suite au séisme de 2019. Dans ce contexte, la commune du Teil est actuellement concernée par plusieurs opérations d’aménagement d’envergure.
Compte tenu des difficultés que rencontrent aujourd’hui certaines petites villes, la recherche-action ambitionne de se pencher sur les ressorts capables de faire identité territoriale, à même de « raconter » de nouveaux imaginaires et de porter des projets renouvelés. Les représentations mentales que se font les habitants, les usagers d’un territoire sont constitutives de l’image et de l’image de marque de ce dernier ; et ces images et imaginaires, telles des ressources territoriales « activables », sont importants pour une collectivité, pour le maintien de la population, pour l’installation de nouveaux résidents et de nouvelles activités commerciales ou productives, pour fonder des choix politiques et d’actions locales, pour établir, en somme, un projet de territoire.
Nous souhaitons donc montrer, à partir de l’exemple du Teil, que les images et imaginaires sont révélateurs des rapports à la ville et peuvent également servir de fondements aux projets d’aménagement et de développement du territoire. Il est proposé, en particulier, de s’intéresser au public « jeunes » dans leurs rapports à la fabrication de la ville. Cet objectif s’articule à la mise en œuvre de plusieurs projets d’aménagement d’envergure qui sont susceptibles de modifier l’image de la commune à travers la reconfiguration de sa centralité et de sa situation vis-à-vis de son territoire d’insertion. Considérant les images et imaginaires comme représentations du territoire, nous faisons l’hypothèse qu’ils sont des constituants de [nouveaux] récits territoriaux capables de soutenir de nouveaux projets en termes d’aménagement et de développement territorial pour la commune étudiée.
Équipes
Partenaires
Évènements associés
Ressources liées
Thèmes liés
Modes de vie et pratiques habitantes
Dans des territoires aux espaces pluriels et divers, les modes de vie et les pratiques habitantes sont nombreux. Ainsi, interroger ceux-ci revient à appréhender les relations entre l’ensemble des populations et espaces d’un territoire au travers de la vie de ses habitants. Les parcours résidentiels, les mobilités, l’alimentation, l’accès aux soins ou aux loisirs sont autant de domaines concernés par la diversité des modes de vie pouvant permettre de trouver des leviers d’action publique dans le but d’améliorer la qualité de vie de chacun.
L'attractivité en débats
Les métropoles ont longtemps été pensées comme des vecteurs d’attractivité. Leur position de centralité et le regroupement de nombreuses structures administratives, économiques, politiques et touristiques en leur sein ont poussé à les envisager comme des centres capables d’attirer autant les investissements que les flux humains. Parallèlement, la place de l’échelle de gouvernance municipale s’est vu croître depuis la fin des années 1980, accordant une place et une indépendance à ces métropoles toutes imbriquées dans des réseaux d’échanges multi-scalaires.