Malgré les atouts des territoires accueillant les gares périphériques dans l’agglomération lyonnaise (disponibilités foncières en contexte urbain dense, connexion rapide à la commune centre), ces dernières sont aujourd’hui, selon les contextes urbains, à l’écart des dynamiques communales, à la fois en termes d’usage (peu de passagers) et de programmation (priorité actuelle à la revitalisation des centres bourgs). Si la SNCF et la Région travaillent à l’amélioration de leur desserte, le train express régional (TER) dans les franges de l’agglomération est encore insuffisamment identifié comme offre alternative au réseau routier congestionné ou complémentaire des transports en commun urbains. Les maires sont eux pris dans des contraintes d’équilibre territorial de plus court terme à l’échelle de leur commune.
Si le discours porté sur les gares, comme lieux stratégiques d’aménagement durable du territoire, est en passe de devenir structurant à l’échelle de l’aire métropolitaine lyonnaise, ce modèle de développement reste encore à construire au niveau local.