Maisons - Folie

À l’occasion de Lille 2004 - Capitale Européenne de la Culture, douze Maisons - Folie ont été aménagées dans la métropole transfrontalière au sein de friches urbaines. Ces nouveaux équipements culturels de quartier, fédérés en réseau, se situent au croisement d’un projet culturel, artistique, social et urbain. Lieux polyvalents, placés au service des populations locales, ils proposent aussi une médiation vers les formes artistiques contemporaines les plus variées. Au sortir de l’année 2004, leur fonctionnement et leur gestion ont fait l’objet de nombreuses négociations.

Démarche & méthodologie

La fiche technique s’intéresse aux 7 Maisons - Folie de la métropole lilloise. Pour chacune d’elles sont présentés l’histoire du site, le projet architectural et urbain, ainsi que le projet culturel de l’équipement. Les plans de situation et les plans programmatiques, les acteurs, les données économiques et les éléments iconographiques complètent cette analyse. Cette base a permis d’évaluer les Maisons - Folie, en tant que levier de renouvellement urbain, travail repris ensuite dans la synthèse sur les politiques culturelles.

Chronologie

1985 Lancement de l’initiative des Villes européennes de la culture
1998 Désignation de Lille pour l’année 2004
2000 Création du concept de Maisons - Folie
2004 Lille 2004 et livraison des Maisons – Folie
2006 1ère saison de Lille 3000
2008-2009 2ème saison de Lille 3000

Programme
Sites
  • Maison – Folie de Wazemmes : 5395 m2
  • Fort de Mons : 9,8 ha
  • Condition Publique de Roubaix : 2,5 ha

Équipes

Acteurs
Portage politique
  • LMCU
  • Lille 2004
  • Villes de la communauté urbaine
Pilotage technique
  • Se reporter aux projets
Maîtrise d’œuvre urbaine
  • Se reporter aux projets

Thèmes liés

La culture, comme levier de mutation urbaine

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Longtemps stigmatisée par le manque de richesse de sa vie culturelle, Lille Métropole offre aujourd’hui un panel de propositions, s’adressant à des publics de plus en plus variés. Cette évolution s’illustre par l’augmentation progressive des structures institutionnelles et des initiatives associatives et individuelles. Le choix de Lille comme capitale européenne de la culture en 2004 a révélé la densité et la richesse du tissu culturel vis-à-vis des visiteurs, mais d’abord aux acteurs locaux.

Projets liés

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À partir de la seconde moitié des années 1980, la problématique de développement de l’agglomération lilloise « bifurque » vers une logique métropolitaine. Cette mutation s’opère à travers un cadre stratégique inédit : issu de la nouvelle donne géographique, il permet à la métropole d’affirmer sa dimension internationale. Dans le champ de l’urbanisme, cette évolution s’accompagne de nouvelles théories et pratiques associant renouvellement urbain et volonté de rupture.