Parc scientifique de la Haute Borne

Pôle d’excellence économique métropolitain, la ZAC du « Parc Scientifique de la Haute Borne » à Villeneuve d’Ascq s’étend sur un site de 140 ha, actuellement encore en grande partie agricole, à proximité immédiate d’un pôle d’échange. L’attrait principal du site porte autant sur la valorisation des liens entre le parc d’activités tertiaires et l’Université des Sciences et Technologies de Lille que sur son paysage champêtre et verdoyant aux franges de la ville nouvelle. Outre le parc d’activités en plein développement, l’opération comprend également un programme de logements sur environ 9 ha.

Démarche & méthodologie

La fiche technique présente l’ensemble des données du projet, des éléments cartographiques et iconographiques, ainsi qu’une bibliographie. Mobilisée avec les fiches des autres pôles d’excellence, elle a alimenté la synthèse sur les relations entre développement économique et forme urbaine. Élément du débat sur la modernité technologique, le projet révèle, par sa genèse, l’un des quatre objectifs de la stratégie économique : le souci d’adapter le développement local aux évolutions internationales.

Chronologie

1988 Définition de principe du projet du parc
1993 Intégration du projet dans l’avant-projet de SDAU
1997 Création de la SAEM du parc scientifique de la Haute Borne
2003 Inauguration du parc scientifique
2006 Arrivée des premiers habitants
2009 Livraison prévue du nouveau parc d’activités : Ere Park

Programme
Sites
  • activités : 65 ha
  • Logements : 10 ha
  • Espaces verts, champs, etc : 135 ha
SHON à terme
  • Logements : 38 500 m2
  • Bureaux, activités : 250000 m2

Équipes

Acteurs
Portage politique
  • Ville de Villeneuve d’Ascq
  • LMCU
Pilotage technique
  • SAEM du parc scientifique de la Haute Borne
Maîtrise d’œuvre urbaine
  • François Grether
  • Didier Larue

Thèmes liés

La stratégie métropolitaine

Par son évolution récente initiée à la fin des années 1980 et dans les années 1990, la métropole lilloise offre un exemple de mutation urbaine cohérente avec le cadre stratégique défini par les acteurs locaux et mené selon la logique du projet. S’inscrivant en rupture avec un passé d’agglomération industrielle sans toutefois le renier, ce temps de la « bifurcation métropolitaine » correspond à un moment où le territoire commence à connaître une recomposition de ces structures économiques, sociales et culturelles.

Projets liés

Lille

Diaporama

À partir de la seconde moitié des années 1980, la problématique de développement de l’agglomération lilloise « bifurque » vers une logique métropolitaine. Cette mutation s’opère à travers un cadre stratégique inédit : issu de la nouvelle donne géographique, il permet à la métropole d’affirmer sa dimension internationale. Dans le champ de l’urbanisme, cette évolution s’accompagne de nouvelles théories et pratiques associant renouvellement urbain et volonté de rupture.