Façonnée par l’exploitation du charbon et la verrerie, puis la sidérurgie, Rive-de-Gier subit depuis plusieurs décennies les effets de la désindustrialisation : décroissance démographique, élévation du taux de chômage, appauvrissement de la population, paupérisation du centre-ville, perte de vitesse du commerce de proximité, multiplication des friches urbaines et industrielles, etc. La commune est également confrontée à un ensemble de problèmes plus spécifiques (site contraignant, crues du Gier, nuisances de l’A47, contamination des sols). Le stade intermédiaire de la transition engagée par Rive-de-Gier s’est incarné dans une politique de périurbanisation mise en œuvre à la fin des 1990 pour enrayer les effets de la désindustrialisation et rompre avec l’image dégradée de la ville. Cette politique s’est concrétisée par la création de lotissements sur les coteaux verdoyants du territoire communal, à distance spatiale et sociale avec le fond de vallée urbanisé. Largement soutenue par la proximité des aires urbaines voisines de Lyon et Saint-Étienne, cette logique de développement par les périphéries est là aussi une caractéristique partagée par bon nombre de petites villes sous influence métropolitaine