Les entités territoriales sont découpées administrativement en différentes structures qui correspondent à des échelles et des compétences distinctes. Ce maillage administratif ne coïncide pas nécessairement avec ce que l’on identifie comme les bassins de vie, ni avec les espaces vécus par les populations qui les composent. Ce constat amène à envisager les relations que peuvent entretenir ces entités territoriales les unes avec les autres. Sur de nombreux sujets, l’alliance et la coopération territoriale peuvent former une façon de reconnaître la différenciation territoriale tout en admettant les assemblages possibles des territoires entre eux.
Comment les coopérations territoriales peuvent-elles participer à la fabrique d’un nouveau récit métropolitain ? Quels sont les objets et les formes des démarches coopératives ? Comment l’élaboration des coopérations peut-elle favoriser l’émergence de contrats inter-scalaires et de cette façon, des politiques plus adaptées aux enjeux des bassins de vie ?
Projets liés
Strasbourg
La démocratie locale pour construire un récit sur la métropole durable
La recherche développée dans le cadre du programme POPSU2 a posé au cœur du sujet l’analyse des dispositifs actuels de démocratie locale de la ville de Strasbourg, perçus comme un enjeu de régulation territoriale dans le processus de métropolisation en cours.
Lille
À partir de la seconde moitié des années 1980, la problématique de développement de l’agglomération lilloise « bifurque » vers une logique métropolitaine. Cette mutation s’opère à travers un cadre stratégique inédit : issu de la nouvelle donne géographique, il permet à la métropole d’affirmer sa dimension internationale. Dans le champ de l’urbanisme, cette évolution s’accompagne de nouvelles théories et pratiques associant renouvellement urbain et volonté de rupture.
Lyon
Soutenue par le GIP EPAU, le Grand Lyon, et l’Université de Lyon (Université Lumière Lyon 2, ENTPE, INSA), la plate-forme lyonnaise a organisé ses travaux en quatre axes thématiques (l’économie de l’aménagement, la concertation, la production d’un territoire institutionnel et les stratégies urbaines). Seize monographies d’opération ont en outre été réalisées, ainsi qu’un certain nombre de séminaire d’échanges entre chercheurs et praticiens.
Nantes
Nantes connait depuis une dizaine d’années d’importants changements : sa forme tend à se transformer, aussi bien à l’intérieur du périphérique qui la ceinture qu’au-delà, via des enjeux de grande échelle et de métropolisation sur l’estuaire, jusqu’à St Nazaire. Si des centaines de milliers de m² de logements et de bureaux sortent de terre, c’est en réponse à un fort dynamisme démographique et dans le cadre de projets urbains d’envergure.
Bordeaux Métropole
Bordeaux Métropole, qui accueille dans ses 28 communes plus de 780 000 habitants, connaît une forte attractivité, du fait notamment du rayonnement de son patrimoine, de ses politiques publiques d’aménagement et de développement économique ou encore de son récent rapprochement de Paris par le train à grande vitesse.
Clermont Auvergne Métropole
Le développement de Clermont Auvergne Métropole, composée de 21 communes et habitée par plus de 280 000 habitants, repose sur de remarquables aménités environnementales et une capacité ancienne à tirer parti des ressources de son territoire élargi. La perte du statut de capitale régionale en 2016, puis l’accès deux ans plus tard à celui de métropole, apparaissent comme l’occasion pour l’agglomération clermontoise de questionner sa capacité à mobiliser ses ressources et ses acteurs pour redéfinir son image, sa gouvernance et ses stratégies de développement.
Métropole Européenne de Lille
Les quatre-vingt-dix communes de la Métropole Européenne de Lille hébergent plus de 1,1 million d’habitants et de multiples centralités. Engagées de longue date dans des démarches de coopération, elles sont amenées, avec la constitution de la région Hauts-de-France, avec également l’accentuation de problématiques environnementales, à se pencher à nouveau sur les modalités de leurs échanges, au sein de la métropole autant qu’avec les villes proches, les villes belges de l’Eurométropole, Bruxelles et au-delà.
Métropole du Grand Lyon
L’agglomération lyonnaise connaît une expansion importante depuis plusieurs décennies. Si la Métropole du Grand Lyon est composée de 59 communes et habitée par 1,3 million d’habitants, elle ne couvre qu’une partie restreinte de l’aire d’influence de l’agglomération. Il s’agit, à cette échelle, de s’interroger sur les relations entre la métropole et les autres territoires, en se concentrant sur des enjeux sociaux et économiques, afin de réfléchir aux modalités, aux référentiels et aux outils mobilisables par les métropoles pour réduire les inégalités spatiales.
Montpellier Méditerranée Métropole
Montpellier Méditerranée Métropole, qui rassemble 31 communes et plus de 460 000 habitants, s’est développée sur la façade méditerranéenne au sein d’un territoire courant d’Alès à Sète voire Béziers, et s’ouvrant à l’arrière-pays. Si sa structuration progressive s’est appuyée sur d’importants projets de transformation urbaine, l’enjeu semble aujourd’hui de renouveler les relations avec ces agglomérations dans le contexte notamment de pressions sur les ressources foncières et de l’accentuation des risques liés au changement climatique.
Métropole Nice Cote d'Azur
La Métropole Nice Côte d’Azur, qui s’étend sur 49 communes et accueille près de 540 000 habitants, est aujourd’hui face à trois enjeux : la maîtrise de son développement territorial, l’adaptation aux changements environnementaux et sociétaux ainsi que l’attractivité et la « rétentitivité » de ses forces vives. Il s’agit, pour y faire face, d’identifier les leviers pour coupler l’attractivité à la durabilité urbaine et accroître son adaptabilité aux changements futurs.
Orléans Métropole
Orléans Métropole est une intercommunalité rapidement passée du statut de communauté d’agglomération à celui de métropole et qui n’a pas de tradition de coopération institutionnalisée avec ses voisins. Rassemblant 22 communes et 280 000 habitants, elle porte un projet d’intensification de ses fonctions métropolitaines et de ses coopérations, notamment dans le domaine de la santé. Il s’agit d’évaluer si la métropolisation peut contribuer à l’amélioration de l’offre de santé et du bien-être de la population.
Métropole Rouen Normandie
La création de la Métropole Rouen Normandie en 2015 a été l’aboutissement d’un processus récent, qui a conduit quatre communautés à fusionner en 2010 pour bâtir une communauté d’agglomération rassemblant soixante-et-onze communes et près de 490 000 habitants. Cela a permis un changement d’échelle dans l’appréhension du territoire et le déploiement de nouvelles politiques publiques.
Ambert-Livradois-Forez
Ambert-Livradois-Forez (27 606 habitants) est une intercommunalité structurée autour de la ville d’Ambert (6 707 habitants) et inscrite dans le Parc Naturel Régional du Livradois-Forez. Depuis 2011, PNR, intercommunalités et communes mènent une démarche de revitalisation des centres-bourgs pour faire face à la vacance. D’abord expérimentée et déployée dans quelques centres-bourgs (dont Ambert), cette démarche se généralise en intégrant de nouvelles communes et enjeux (vacance des rez-de-chaussée commerciaux).
Magny-en-Vexin
À 60 km du centre de Paris et 25 km de Cergy-Pontoise, Magny-en-Vexin est une petite ville historique de 5600 habitants, siège de la Communauté de communes « Vexin-Val-de-Seine », et adhérente au PNR du Vexin français. Elle est étudiée en tant que centre de son écosystème territorial, compris aussi bien dans un sens économique que dans un sens écologique. L’hypothèse soutenue est que l’avenir de la ville dépendra de la manière dont on saura articuler centralité urbaine et centralité territoriale.
Saint-Loubès
Située à 15 kilomètres de Bordeaux, Saint-Loubès est une petite ville en prise directe avec la demande de logement issue de la métropole bordelaise. Son récent essor démographique a engendré un éclatement de l’ancienne structure résidentielle au profit d’un espace urbain périphérique constitué de logements pavillonnaires, tout en accusant un déficit de logements locatifs sociaux.