Le développement économique des métropoles, villes et territoires, et leurs modèles économiques soulèvent des enjeux de résilience, d’attractivité du territoire, de bien-être social, et de réduction des inégalités socio-économiques. Les tendances économiques actuelles telles que la délocalisation, la mise en concurrence des territoires ou encore la spécialisation tendent à s’orienter vers la coopération économique entre les territoires. La recherche au sein des plateformes POPSU s’attache à observer ces modèles, leurs jeux d’acteurs et leurs transitions actuelles.
Quel est la place du territoire dans le système socio-économique local ? Quelle place donner à l’économie dans l’étude des projets et des stratégies urbaines ? Comment saisir la diversité et la vulnérabilité de l’activité économique locale pour mieux renforcer la résilience ? Quelle place laisser aux activités productives ? Comment l’industrie résiste-t-elle dans une petite ville ?
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Projets liés
Strasbourg
La démocratie locale pour construire un récit sur la métropole durable
La recherche développée dans le cadre du programme POPSU2 a posé au cœur du sujet l’analyse des dispositifs actuels de démocratie locale de la ville de Strasbourg, perçus comme un enjeu de régulation territoriale dans le processus de métropolisation en cours.
Toulon
Toulon, le virage métropolitain
Au terme des recherches réalisées en lien avec l’Agence d’Urbanisme de la Région Toulonnaise sur le périmètre de la Communauté d’Agglomération de Toulon, trois défis s’imposent à l’aire toulonnaise : l’affirmation du rôle de la métropole toulonnaise dans l’arc méditerranéen pour rayonner davantage ; l’organisation de la cohérence d’un système urbain multipolaire pour pallier des déséquilibres ; la confortation de l’émergence d’une gouvernance métropolitaine. Elle s’y emploie.
Toulouse
Le programme POPSU pour la ville de Toulouse et son agglomération (*) a permis d’analyser deux opérations : le quartier Borderouge, presque achevé, et le Programme Constellation, en cours de réalisation. Ces opérations sont de natures différentes.
Bordeaux
L’agglomération bordelaise mène depuis dix ans une transformation profonde de son territoire. Après des années d’attente, nombre de projets ont été lancés, révélant quatre grandes dynamiques : le bouleversement de l’espace urbain par les grands chantiers (tramway, aménagement des quais), l’émergence de nouveaux usages de la ville (espace public, référents), l’évolution des méthodes de gouvernement (gouvernance, leaderships) et le renouvellement des cultures professionnelles (projets de territoire, concertation).
Montpellier
Montpellier, ville inventée, métropole incomplète en construction, territoire projeté. Ce constat a conduit la recherche sur les projets urbains pour qualifier la ville à l’aune d’une temporalité qui s’affirme dans la continuité d’une pensée stratégique et d’un gouvernement urbain. Cinq projets analysés expriment le sens d’un projet global, LE projet urbain, qui est à la fois rupture et continuité, extension et cohérence, vision prospective et configurations construites.
Toulouse
Le programme POPSU pour la ville de Toulouse et son agglomération (*) a permis d’analyser deux opérations : le quartier Borderouge, presque achevé, et le Programme Constellation, en cours de réalisation. Ces opérations sont de natures différentes.
Grenoble Alpes Métropole
La métropole grenobloise, forte d’environ 450 000 habitants, doit aujourd’hui s’inscrire dans un nouveau contexte d’évolution des grands centres urbains, en questionnant notamment son modèle de développement, qui repose sur des synergies fortes entre industries, centres de recherche et administrations. Son économie comme son environnement restent fragiles et exposés à des risques, qu’il apparaît nécessaire d’identifier et d’anticiper.
Métropole Européenne de Lille
Les quatre-vingt-dix communes de la Métropole Européenne de Lille hébergent plus de 1,1 million d’habitants et de multiples centralités. Engagées de longue date dans des démarches de coopération, elles sont amenées, avec la constitution de la région Hauts-de-France, avec également l’accentuation de problématiques environnementales, à se pencher à nouveau sur les modalités de leurs échanges, au sein de la métropole autant qu’avec les villes proches, les villes belges de l’Eurométropole, Bruxelles et au-delà.
Eurométropole de Strasbourg
L’Eurométropole de Strasbourg, composée de 33 communes et habitée par plus de 490 000 habitants, s’est développée à la confluence de cours d’eaux. Par conséquent, son port, source d’une intense activité industrielle et logistique, occupe une importante superficie du territoire métropolitain, qu’il contribue à relier, par différents réseaux, au reste du monde. Il peut jouer un rôle-clé dans l’affirmation du caractère métropolitain et transfrontalier de l’agglomération strasbourgeoise.
Marseillan
Marseillan, commune de 7000 habitants, connaît une importante activité touristique qui multiplie la population de la commune par presque dix entre la saison basse et la haute saison. Sa population est donc largement composite, entre les habitants à l’année, les résidents secondaires réguliers et les touristes plus occasionnels mais extrêmement nombreux. Cette situation particulière pose des enjeux de gouvernance urbaine, en lien aux réseaux et aux projets d’aménagement.
Vire
Vire Normandie, commune nouvelle créée en 2016 issue de la réunion de huit communes, rassemble 18 000 habitants et 11 500 emplois. Ville de la reconstruction, elle se distingue par son économie avec un quart d’emplois industriels, un taux de chômage inférieur à la moyenne du département et à la moyenne nationale (7,7% contre respectivement 8,7% et 8,5%). Cette résistance à la désindustrialisation rend ce territoire singulier, au regard d’autres petites villes.
Vitré
Vitré, commune de 18 000 habitants, présente un cas devenu rare de petite ville dont la prospérité socio-économique est basée sur une activité industrielle diversifiée et en croissance relativement continue depuis plusieurs décennies, contrastant avec l’image généralement renvoyée par les autres villes de cette strate urbaine en France. Elle affiche en effet le 4ème taux de chômage le plus bas de France (5% contre 9% en France métropolitaine) ; comment expliquer cet îlot de prospérité ?
Isle-sur-la-Sorgue
Pour exister sur son territoire, la commune de l’Isle-sur-la-Sorgue, située dans le département du Vaucluse et composée de 19483 habitants (INSEE 2015), s’est engagée en 2017 dans une démarche de marketing territorial : L’Isle-sur-la-Sorgue Village-monde. Le programme de recherche proposé ici vise à en interroger les principaux ressorts, les effets en terme de gouvernance territoriale tout comme les dynamiques de réception par la population locale.
Digne-les-Bains
Chef-lieu du département des Alpes-de-Haute-Provence, la ville thermale de Digne-les-Bains se caractérise par un faible dynamisme démographique - baisse du nombre d’habitants de 10% en dix ans - et économique - baisse de 0.5% du nombre d’emploi annuel moyen sur dix ans sur sa zone d’emploi. Les enjeux de développement du territoire sont de renforcer une économie plurielle moins dépendante des activités publiques, ainsi que de révéler et saisir les ressources présentes - cadre naturel, services - liées à des activités de santé et bien-être.